-Justine César -
Edition Iggybook 2018
234 pages
Prix : 16€
N'avez-vous jamais eu envie de changer de vie, de tout quitter, de tout plaquer ? La famille, les amis, la maison, le travail, pour vivre autre chose, autrement ? En allant voir si l'herbe est plus verte ailleurs, je n'imaginais pas que je venais de signer la fin d'une vie superficielle pour me reconnecter à l'essentiel. Si on m'avait dit que je vivrais là-bas, au milieu de la forêt, à 6000 km de mon pays, je ne serai probablement pas partie. Pourtant, grâce à cet exil, j'ai appris à connaître celle que je suis vraiment à l'intérieur.
Mon avis :
C'est l'un de mes premiers romans autobiographiques. Et j'ai été très surprise. Par la plume, par cette histoire qui vous renverse... Laissez-moi tout vous raconter.
On commence d'abord avec un personnage étrange, qui se décrit très vite. Et voilà, en quelques pages nous voilà déjà 5 ans plus tard.
C'est l'un des défauts que j'attribuerai au livre. Le début est allé trop vite pour moi. Bien que le livre porte sur le voyage en lui-même au Canada, j'aurais aimé quelques pages en plus pour bien me familiariser avec le personnage, bien comprendre sa façon de penser etc.
De même pour son entourage. J'ai été choquée quand j'ai appris que le personnage avait une grande famille... Que je n'ai pas pu découvrir ! On passe trop rapidement à mon goût sur les enfants même de l'auteur.
Heureusement, j'ai été rassurée par la suite du roman quand on commence à découvrir en détail la famille et les liens entre mère et enfant.
Comme c'est un roman autobiographique il me serait compliqué de critiquer le choix des personnages donc passons à la plume de l'auteur.
Elle est magnifique. Et c'est bien ce que j'ai préféré dans ce livre. L'auteur nous transporte, de France au Canada, jusqu'à Cuba. A chaque moment, j'avais l'impression d'y être. Je ressentais la neige tomber sur mes mains, la chaleur du soleil passer sur mon visage...
Et toutes les émotions de l'auteur. On ne peut que les ressentir. De l'amour, à la joie, à la peur... Jusqu'à la tristesse. J'aurais aimé que ce passage soit plus court mais il ne l'a pas été réellement et l'auteur a eu raison de le retranscrire tel quel. Mais cette tristesse m'a plongé dans une tourmente folle et une grande déception, une colère et une remise en question envers moi-même et ma propre vie.
Et nous voici arrivés à la fin. Je n'ai pas aimé la fin. Elle ne pas sorti de cette tourmente comme elle était censé le faire. Peut-être était-ce parce qu'elle était trop courte ? Peut-être avais-je été trop touchée par cette partie de douleur. Mais la fin a été pour moi pessimiste et égoïste. Je n'y vois pas de message d'espoir pour moi, l'adolescente prête à entrer à grand pas dans la vie, pleine d'espoir.
La vie est-elle vraiment si horrible ? Je ne pense pas. J'aurais aimé sentir une hésitation, une nuance sur ce malheur.
Cependant je dois dire que j'ai apprécié ce roman. Les voyages sont magnifiques et l'histoire est renversante, il y a sans arrêt des renversements de situation et du suspens qui nous tient en haleine.
Un roman un peu trop pessimiste pour moi mais des voyages sublimes et qui donne envie de faire le tour de la planète.
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